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Nous venons de franchir la frontière mauritanienne et sommes en attente au poste de douane de Diama pour entrer au Sénégal.
Demain, promis, vous aurez les deux pages en retard, celle de dimanche et celle d'aujourd'hui. Pleines d'aventures encore une fois. Et des clichés de premier ordre !
Quelle nuit réparatrice ! Un lit, une douche, et les convoyeurs sont sur pied pour de nouvelles aventures. L'estomac bien rempli par un solide petit déjeuner pris à l'hôtel, nous reprenons la route, direction la frontière, d'abord marocaine, puis mauritanienne.
Le long de la route, nous observons le même spectacle que les jours précédents : Si nous avions ramassé tous les squelettes de pneus éclatés depuis Laayoune, nous aurions eu largement de quoi alimenter une usine de recyclage.....
A propos de recyclage, notre convoi se veut aussi éco-responsable. Les bouteilles d'eau minérale fournies par l'entreprise de Laqueuille sont systématiquement compactées. Nous avons tous dans nos voitures des fac similés des compressions de César. Comment allons-nous expliquer cela aux douaniers ? Trafic d'art brut ?
A l'exception de 2 véhicules militaires, nous n'avons croisé personne jusqu'à la douane (80 kms), et pour cause, le poste de douane marocaine n'ouvre qu'à 9h. A 8 h 18, nous prenons place dans la file d'attente.
A 11 h 45, nous franchissons enfin la frontière marocaine. Grosse surprise. Cette attente n'était pas programmée car le passage s'avérait beaucoup plus simple auparavant. Mais nous savons tous prendre les choses avec philosophie et abordons le "no man's land" jusqu'à la prochaine douane, l'entrée en Mauritanie, avec un moral à toute épreuve. Cette zone, qui s'étend sur un peu plus de 2 kms n'a rien d'un site touristique et n'incite pas à la promenade.
Depuis 2022, le poste de douane mauritanien s'est refait une beauté : peinture fraîche blanche et bleue, drapeaux rutilants et une salle d'attente pour les visas presque climatisée. La procédure aussi s'est perfectionnée. A peine plus de deux heures. Un record !
Nous allons pouvoir pénétrez sur le territoire mauritanien.
16 h 20. Notre optimisme a été douché (au sens propre comme au figuré. Il fait 40 degrés) quand nous avons compris qu'il y avait encore un poste de police à franchir.....et 1 h après notre sortie de la douane, nous grillons toujours dans les voitures. L'avantage (car il faut bien rester positif), c'est que nous pouvons encore profiter de la couverture WiFi marocaine.......
Enfin, nous avons pu franchir le poste frontière, direction Nouadhibou. Nous retrouvons le désert, mais il est bien mauritanien ! La dernière portion de route se déroule sans encombre jusqu’à notre installation dans l’enceinte de la mission catholique locale.
Quel que soit le lieu, Pascal nous apporte la lumière. Chaque soir, il installe le mât qui permettra à l’équipe cuisine de préparer le repas, et à tous de savourer, et pas seulement avec les papilles, les mets délicieux. Qui parmi vous a déjà dégusté un couscous royal, suivi d’un nougat glacé au coulis de myrtilles en plein désert ? Tout cela mérite bien les feux d’un projecteur.
Voiture 16 : Philippe Pinet des Echos et Jonathan Cheynet (notre benjamin, service civique de La Guilde)
Tous deux pilotent un véhicule 5 places financé par l’association « Les Mains Ouvertes » de Gerzat (banlieue de Clermont-Ferrand). Une antenne de cette structure se trouve à Warang, au sud de M’Bour, et c’est là que ce véhicule sera laissé, normalement le mercredi 13 novembre, où il assurera le transport des personnels.
Voiture 11 : Anne-Claude Henriot (le blog) et Marie-Claire Sorlier (service civique sous le parrainage de La Guilde)
La voiture 11 a été préparée par les jeunes en formation à la Maison Familiale Rurale de Saint-André-le-Gaz.
Nous sommes repartis au petit matin, en longeant la baie de Dakhla. Les premières lueurs du jour, puis le lever du soleil, étaient de toute beauté. Cela peut paraître répétitif de vous le dire chaque jour, mais dans ces panoramas immenses, la palette des couleurs et la lumière sont très différentes de nos paysages habituels et nous sommes en admiration en permanence.
Les travaux se poursuivent sur cet axe qui conduit jusqu’à la Mauritanie et nous rencontrons notre première déviation de la journée (il parait qu’il y en aura plusieurs). Nous empruntons une piste provisoire en terre rouge qui nous donne un avant-goût de la suite du trajet et transforme rapidement nos carrosseries en véhicules « safari ».
Première halte à la hauteur du Tropique du Cancer, bien identifié désormais par un édifice réalisé par le Comité Régional du Tourisme Dakhla Oued-Eddahab. Nous retrouvons aussi les affichages plus « exotiques » de l’ancien panneau sur lequel nous n’avons pas manqué de coller, nous aussi, notre logo. Si vous voulez venir vérifier sachez que Olby/Tropique du Cancer = 4364 kms.
Pas un virage à l’horizon. Nous filons tout droit, plein sud, sous un ciel laiteux. De temps en temps, un bâtiment ceint de murs se dresse sur ce paysage lunaire (sans doute des infrastructures « officielles » car elles arborent le drapeau marocain), un lotissement « fantôme » d’une cinquantaine de logements, inhabités, et plus régulièrement de hautes antennes avec paraboles. Pas de présence humaine apparente, mais nous ne sommes certainement pas seuls……
Additionnez la lassitude de la route + une lumière blanchâtre, et vous obtenez…..les premiers mirages du désert. En tête de convoi, les effets se font sentir et quelqu’un cherche une sapinière pour s’arrêter ! On ne le dénoncera pas.
Nous arrivons pour le déjeuner à notre gîte du soir, l’hôtel Barbass de Bir Gandouz. Pas un 4 étoiles certes, mais tellement plus confortable que certaines de nos nuits précédentes !
Là-aussi, l’entrée de la ville et les abords de l’hôtel ont bien changé : une nouvelle station service immense, quelques petits immeubles, et de nombreux chantiers en cours. Le Sahara occidental est en pleine mutation, jusqu’à la frontière mauritanienne.
Tous les convoyeurs profitent de cet après-midi de répit, d’une bonne douche et de la fraîcheur des chambres ; dehors, on dépasse les 40 degrés. Bernard, notre trésorier, vérifie les factures……
Rencontre insolite à la station service avec un groupe de femmes marocaines qui partent manifester pour défendre leurs droits.
Et l’équipe médicale dans tout cela ?
Notre convoi comporte 3 médecins, Daniel Delattre, Yves Sage, Valérie Beaugendre, 2 infirmières, Michèle Denois, Véronique Mercier, et une aide-soignante, Marie-France Durand. Cette équipe sera rejointe à notre arrivée à Ziguinchor par 4 autres personnes : 3 infirmières et un médecin obstétricien.
Dès notre arrivée, des équipes seront constituées pour plusieurs missions :
au poste de santé de Diana Malary, et cela pour la 2ème fois. Dans ce même poste de santé, Didier Mercier accompagnera l’équipe pour procéder à des travaux d’adduction d’eau au dispensaire et à l’école.
au poste de santé de Tiarra, pour une 3ème fois.
Une troisième équipe partira en prospection pour recenser d’éventuels besoins dans d’autres postes de santé afin de planifier de prochaines missions, en particulier dans les îles un peu reculées, dans le secteur de Nioumoune.
Daniel Delattre, responsable de la commission médicale, procédera en plus à la distribution du matériel apporté dans les véhicules pour les hôpitaux de Ziguinchor et de Kolda, ainsi qu’au poste de santé de Sédiou.
Véronique Mercier, accompagnée du chirurgien obstétricien, Jean-Clément Sage, interviendra à l’école d’infirmières et de sages-femmes de Kolda : Véronique sur la gestion de la douleur et les urgences, Jean-Clément sur la formation des sages-femmes.
Toutes ces missions dureront une quinzaine de jours après notre arrivée sur place.
Les équipages du jour :
Voiture 18 : Daniel Delattre et Dominique Vert
Encore un médecin dans ce véhicule, une citroên Xantia, qui sera remise au centre de Formation en mécanique ST Eloi de Ziguinchor au bénéfice des enseignants et de mécaniciens professionnels de Ziguinchor et Kolda. Dominique, nouveau dans le convoi, goûte avec plaisir à cet engagement dans une mission humanitaire.
Voiture 17 : Valérie Beaugendre et Nelly Boittel ;
Valérie aussi est médecin et participera aux missions médicales post-convoi. Nelly sera impliquée dans des formations informatiques à l’école élémentaire de Djivente, un village à proximité d’Oussouye.
Pour la suite……
Demain nous franchirons la frontière mauritanienne. Si vous n’avez pas de nouvelles, pas d’affolement, c’est tout simplement la connexion wifi qui nous fait défaut. Patience, nous essaierons de revenir très vite vers vous.
La nuit a été plutôt calme ; Le concert n’a en fait pas constitué une nuisance : un peu de basses au loin, deux ou trois faisceaux laser et quelques pétarades de mobylettes. Pas de quoi perturber nos convoyeurs qui, au fil des jours ont développé des capacités d’endormissement exceptionnelles, les heures de sommeil sont trop précieuses.
Tous les véhicules ont démarré ce matin au quart de tour. Merci aux mécanos qui, hier après-midi, ont encore une fois accompli des prouesses pendant que les autres profitaient d’un moment de détente.
Comme la veille, nous prenons la route dans un épais brouillard, par une température de 15 degrés. Il faut croire que ce phénomène est courant car la sortie de Boujdour est particulièrement signalée, avec des éclairages clignotants de chaque coté de la chaussée. Serions-nous sur la piste d’un aéroport ? Mais non, c’est bien la RN1 en direction de Dakhla (on prononce Darrrla). La présence d’un policier, stoïquement statique au milieu de la chaussée, s’éclairant avec son téléphone portable dans cette couche ouateuse, nous en apporte la confirmation.
Aujourd’hui, nous profitons d’un magnifique lever de soleil qui vient chasser rapidement la brume. Nous découvrons un paysage absolument plat d’où émergent au loin une multitude d’éoliennes tournoyant dans le halo lumineux. La route s’étire, rectiligne, très peu fréquentée (un véhicule croisé tous les 20 kms environ). Pourtant de nombreux travaux ou tracés provisoires de part et d’autre laissent deviner des aménagements futurs : aires de repos, zones à 4 voies, stations essence. Il est vrai que, pour l’instant, il vaut mieux détenir quelques jerricans de secours dans son coffre.
Les villages fantômes, initialement édifiés pour que les Sahraouis se sédentarisent ne sont toujours pas habités.
Yannick, notre reporter vidéo, tout en équilibre pour mieux capter les images du convoi. Une carrière de danseur en perspective ?
Nous arrivons dans la baie de Dakhla pour notre pique-nique de mi-journée. Le point de vue est toujours aussi magique, même si de nombreux travaux de construction d’infrastructures sont en cours et nous laissent perplexes quant à l’avenir de ce site.
Bain de pieds avant de passer à table, sous une immense bâche bien utile pour nous protéger du soleil. Il fait désormais 31 degrés.
L’ombre est rare, petite sieste improvisée
Mauvaise surprise, les travaux routiers mis en œuvre ont complètement transformé les lieux et il est désormais impossible pour le convoi de rejoindre les dunes où nous avions l’habitude de passer la nuit. Grande déception pour les nouveaux convoyeurs à qui les anciens avaient tellement vanté cette expérience inoubliable. Nous pensions dans un premier temps nous replier sur un camping à proximité, mais l’accès est trop risqué, ensablement possible. Des policiers, intrigués par notre attroupement, nous proposent alors de nous conduire vers un emplacement « sécurisé », à l’extrémité de la baie. Nous nous contenterons des « dunettes » sur place, et compenserons par une baignade et l’observation des kit surf sur la plage.
Encore une journée pleine d’imprévus que les cuisiniers vont, une fois de plus se charger de nous rendre plus douce. Que vont-ils nous mitonner pour ce nouveau repas au bout du monde ? Ils sont capables de tout. Hier soir, à Boujdour, le menu comportait bavette à l’échalote (vache Salers s’il vous plait), gratin dauphinois et tarte aux myrtilles. Bien sûr, tout cela après la soupe servie par les 2 héros du jour, Patrick et Jean-Charles (le camion ensablé…).
La jeunesse dans le convoi
Cette édition 2024 est marquée par l’arrivée parmi les convoyeurs de plusieurs jeunes apportant un sang neuf à l’aventure. Deux d’entre eux ont une mission particulière. Leur participation a été possible grâce au partenariat que les AAC entretiennent avec La Guilde, association opératrice pour le compte de l’Agence Française de Développement.
Ainsi, Jonathan effectue son service civique au sein de l’administration de La Guilde, en étant basé à Dakar où il s’occupe des appels à projets déposés.
Marie-Claire s’est engagée, également en service civique, auprès d’une association financée par La Guilde. Pendant 9 mois, elle assurera la formation en informatique dans une école de Dakar.
Les équipages du jour :
Voiture 19 : Yves Sage et Bernard Demassiet
L’un est médecin, l’autre trésorier de l’association. Ils pilotent une Renault Mégane, préparée par les élèves du Lycée Lavoisier de Brive, et qui sera donnée au lycée de Bona pour assurer la formation de jeunes mécaniciens.
Voiture 10 : Martine Delattre et Maria Varin
Vous les avez déjà vues à l’œuvre aux pompes à essence, mais elles conduisent aussi.
La halte à Tarfaya a été agréable. Notre campement, gracieusement mise à disposition par la mairie, se trouvait en bordure de l’océan, dans une enceinte rendant hommage à Antoine de St Exupéry. Il parait qu’il aurait écrit « Le petit prince » dans ces lieux. La ville abrite un musée à sa mémoire, mais vous avez compris que nous devrons revenir dans un autre contexte si nous voulons le visiter.
Les installations ont même permis à ceux qui ont des devoirs à faire de trouver un petit bureau en plein air : Pierre pour les démarches administratives liées au convoi, Anne-Claude pour le blog.
Chaque soir, avant le repas, le rituel du briefing, piloté par notre chef de convoi Gilbert, est suivi avec attention ; Rappel des événements de la journée, consignes pour le lendemain, et surtout, très attendus, les horaires de petit-déjeuner et de départ. Ceux de ce matin ont été accueillis avec enthousiasme : 6H30 p’tit déj, 7H30 départ. Quasiment une grasse matinée !
C’est donc au lever du jour, dans un brouillard épais (eh oui, au Sud Maroc aussi il y en a) que nous avons repris la route. L’étape s’annonce courte et plutôt facile avec une bonne chaussée. Pour la vue sur l’océan promise par notre staff il faudra attendre un peu.
Après une heure de conduite sans visibilité et en face, des véhicules mal ou pas du tout éclairés, il est nécessaire de procéder à une permutation de chauffeurs. Nous profitons de la traversée d’un village apparemment peu habité pour stationner. Le sable est désormais partout, ce qui devait arriver arriva….. le camion 25 s’enfonce jusqu’aux essieux ! Qui va se retrouver à servir la soupe ce soir ? Heureusement, une armée de gros bras a tôt fait de le sortir de ce mauvais pas. Cet incident attire subitement une nuée de gamins surgit d’on ne sait où, et quand deux ballons de foot émergent de nos chargements, c’est une partie qui s’improvise. Nous repartons ensuite sous l’œil pétillant de ces M’Bappé en herbe serrant bien fort les deux précieux cadeaux.
Enfin à 11 H30 le soleil chasse cette purée de pois humide qui nous colle à la peau depuis le matin, juste à temps pour arriver au camping de Boujdour.
Ce mercredi est jour férié au Maroc, en commémoration de la marche verte du 6 novembre 1975. De nombreuses manifestations sont prévues dans le secteur que nous traversons, en particulier dans la ville de Laayoune qui, selon nos hôtes de la nuit, recevrait la visite d’un ministre à cette occasion. Tiens, tiens, la police, hier, ce n’était donc pas pour nous ? Nous choisissons d’éviter la cité et ses embouteillages certains.
L’autre raison de notre départ matinal : une demande de l’équipe mécanique. Dans le planning initial, nous devions rester deux nuits consécutives à Essaouira, permettant ainsi une révision de tous les « bobos moteurs ». Mais notre séjour balnéaire à Tanger Med a rebattu les cartes. Les mécanos veulent profiter au moins d’une après-midi pour s’assurer que tout fonctionne parfaitement avant de rentrer « dans le dur du désert ». L’occasion aussi de faire le point sur les stocks d’eau douce pour la cuisine et d’eau minérale, même si cette dernière n’a pas été consommée outre mesure grâce à la météo automnale de la première semaine.
Tout l’après-midi certains s’activent dans les moteurs ou autour du store du camion cuisine qui fait de la résistance depuis deux jours. D’autres se dégourdissent les jambes sur l’immense esplanade en bord de mer, voire tente une baignade. Ce qui a permis de découvrir, à quelques encablures de notre campement, une immense scène avec enceintes gigantesques, écran, projecteurs. On dirait bien qu’un concert se prépare pour ce soir, sans doute en raison de la fête nationale. On vous en reparle demain ! (si le wifi nous accompagne…..nous approchons désormais de zones moins bien couvertes).
Vous connaissez déjà Bernard, chef cuisinier. Quant à Michel, c’est notre Mr CB.
Voiture 20 :
Alexandra Tournadre et Marie-France Durand, dans une voiture préparée par les élèves du lycée d’Alembert d’Issoudun. Toutes deux aident activement en cuisine.
Voiture 9 :
Philippe Noizet et Phillipe Delattre, également dans une voiture préparée par les élèves du lycée d’Alembert d’Issoudun.
La convivialité est une règle d’or au sein du convoi et, comme dans une grande famille, les événements marquants sont fêtés. Hier soir, concert improvisé pour célébrer comme il se doit l’anniversaire de Philippe. Avec bien sûr le gâteau ! Une génoise roulée à la confiture. Bravo aux cuisiniers.
Après une nuit dans un environnement très calme, sous un ciel étoilé, aucune rosée sur les toiles de tente (un bonheur pour le pliage du campement), les 27 véhicules ont repris la route. Direction Sidi Ifni et Guelmin. Le lever du jour sur ce ruban d’asphalte sinuant entre les montagnes arides, terre rouge, végétation éparse, a été un régal pour les yeux.
Dans ce sud marocain, nous retrouvons les entrées et sorties de ville majestueuses : larges avenues pavoisées, sculptures (chevaux cabrés, dromadaires). La police jalonne notre parcours, postée à chaque intersection. A une heure aussi matinale, cette présence nous intrigue et nous laisse penser qu’un déplacement officiel est peut-être attendu dans la journée. Certains ont osé avancer que c’était pour nous…… ?????
Après Guelmin, nous découvrons un nouveau tracé, 2 x 2 voies avec vitesse à 100 kms/h, qui conduit apparemment jusqu’à Laayoune, avec un contournement de la ville de Tan-Tan. La circulation est très fluide. Tout le monde se prend à rêver à une arrivée avant la nuit. L’ancienne route côtière, menacée par l’érosion de la côte toute en falaises, apparait encore par intermittence quand le sable ne l’a pas encore ensevelie.
Les paysages sont grandioses. De la terre rouge, nous sommes passés au sol ocre. Peu à peu le sable cherche à prendre la place. Les dunes ne sont plus très loin. Nous longeons de nouveau la côte ; Le ciel et l’océan se marient à l’horizon.
Pour la pause déjeuner, notre itinéraire nous a conduit sur le site touristique du trou du diable ; grotte atlantique naturellement sculptée aux abords d’Akhfenir – encore appelée Ajb Allah (merveille de Dieu). Un cadre paradisiaque, tout juste tempéré par une brise marine. Certains auraient bien prolongé le plaisir.
Nous aurions bien posté un diaporama complet de cette étape tellement nous en avons pris plein les yeux, mais ne l’oublions pas, notre périple n’est pas un circuit touristique. Nous devons avancer, les pauses photos ne peuvent s’accumuler……
L’équipage du jour :
Voiture 8 : Pierre Peloux-Payer et Ronan Charreyras
Caché derrière son Canon Reflex, Pierre collectionne de magnifiques clichés en prévision d’une parution imprimée à notre retour. Ronan fait partie de ceux qui font chuter la moyenne d’âge parmi les convoyeurs.