La Route 2024 vers la Casamance

Les expériences insolites font aussi partie de la RSA, même avec une préparation irréprochable en amont. Celle de la nuit dernière restera dans les mémoires. Après moult négociations et de très très nombreux contacts téléphoniques auprès des personnes ad hoc, jusqu'au plus haut niveau de responsabilités, il a bien fallu se rendre à l'évidence : nous passerions la nuit sur le parking entre le poste des douanes et le scanner (qui fonctionne H24 avec un mélodieux sifflement). Une organisation quasi militaire s'est alors mise en place. Véhicules en carré - deux issues - installation du repas. Les cuistos ont encore fait preuve d'une réactivité extraordinaire. On ne sait pas trop comment, mais Marc (Mr ravitaillement pain) a réussi à rapporter quelques dizaines de baguettes. Le fumet de la soupe, puis des côtelettes sauce moutarde a certainement fait saliver quelques douaniers dans leur guitoune. Ensuite, pliage des tables et installation du campement à l'intérieur du carré. La "dame pipi" des toilettes, charmante au demeurant, nous a beaucoup vu passer et nous n'avons pas manqué de la dédommager régulièrement.

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Sous la protection des puissants projecteurs et des caméras de surveillance, nous avons, contre toute attente, plutôt bien dormi (surtout avec des boules Quies).

Non, ce n'est pas du bizutage. Marie-Claire et Jonathan, les deux benjamins du groupe, désignés pour servir la soupe vendredi soir, dans notre campement de fortune.

14 H, ce samedi, nous sommes toujours au même endroit. Déjà trois repas pris entre les grillages, peut-être une deuxième nuit à prévoir sur place. Où est le blocage ? Difficile de le savoir. Le staff est à la manœuvre en permanence pour trouver une solution. Nous gardons le moral et notre bonne humeur.

Présentation des équipages du jour :

Voiture 4 : Didier Mercier et Sandro Penzo

Encore un véhicule préparé par les élèves du lycée Lavoisier de Brive.

Voiture 5 : Yannick Arfeuille et Marien Tournade, devant leur véhicule préparé par les apprentis de l'EFMA de Bourgoin Jailleu. Ils assurent les prises vidéo et depuis le départ, ils ont eu de quoi faire !

Voiture 24

Wilbert Vinuesa et Claude Gervasoni. Un équipage multi-tâches, mécanique et interprète franco-espagnol, toujours positif. Leur témoignage : "Le groupe reste solidaire et de bonne humeur, malgré les embûches rencontrées"

Une fois de plus, petit déjeuner très matinal à la lumière du projecteur, avant de partir pour le port d’Algésiras.

La journée sera placée sous le signe de l’attente

• à 8 H pour entrer dans le port, en file indienne

• à 9 H pour embarquer dans la cale du bateau, au centimètre près afin que les nombreux poids lourds en attente puisse traverser également

• à 10 H pour franchir le poste de police sur le bateau : certains passent le temps en faisant des mots fléchés, d’autres soutiennent les piliers….

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Pendant la traversée quelques adeptes des étirements dérouillent les organismes sur le pont et savoure le soleil enfin retrouvé.

• à 11 H pour franchir le poste de douane à Tanger Med : musiques, jeux de cartes…. l’attente risque d’être très longue, un vendredi, et en plus 1^er novembre.

Sur le parking de la douane, la voiture 15 en profite pour se refaire une santé. Un méchant « bruit moteur ». D’abord prévue pour être remorquée à l’extérieur du port, elle sera réparée sur place pendant que nous attendons l’autorisation de passage pour le convoi.

17 H 30, nous sommes toujours sur le parking du poste de douane de Tanger Med.....Le camion cuisine a comme toujours assuré un ravitaillement "sur le pouce", contribuant ainsi au moral des troupes.

Jusqu'à quand ??????? Mystère.............. Le week-end arrive et ceci ne joue pas en notre faveur.

Petit retour sur le repas d'hier soir, dans un lieu improbable à 1000 m d'altitude. Il ne fait pas chaud et la soupe réchauffe les ventres et les mains.

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Ce matin au réveil, 3 degrés. L'étape s'annonce longue. Petit déjeuner à 5h15. Coup de chapeau à nos cuistos qui se sont levés1/2 h avant tout le monde. Pliage de toutes les tentes à 5h45 pour un départ à 6h, sous un ciel étoilé. Pas une seule panne d'oreiller !!!! Avec l'aide de 2 semis frigorifiques stationnés à quelques mètres de nos tentes qui ont eu l'idée "géniale" de mettre en route leurs compresseurs à 4h30.......

Résumé de l'étape : autoroute, autoroute, des oliviers, des oliviers et encore des oliviers,un taureau qui nous observe bizarrement.....

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Pique-nique rapide avant l'averse. Nostalgie de cantine scolaire avec le Babibel : succès garanti !

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Après Séville, beaucoup de terres noyées sous les eaux. Nous mesurons la chance que nous avons eu de nous trouver à seulement un centaine de kms de ces précipitations catastrophiques.

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Arrivée au camping de San Roque près d'Algeciras à 17 H après 758 kms. Il y a des douches (presque chaudes) accueillies avec effusion après les conditions spartiates de la nuit précédente. Ne manque plus que le soleil pour sécher tout ce qui commence à sentir le chien mouillé dans les voitures.

Focus sur nos deux pompistes, Maria et Martine.

Elles assurent ! Efficacité, rapidité, les reines du pistolet.

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Les équipages du jour

• Voiture 2, en rattrapage d'hier : William Vinuesa, Jean-Pierre Pradier. Ils pilotent un véhicule préparé par les élèves du Lycée Lavoisier de Brive, qui tourne comme une horloge. Bravo les jeunes.

• Voiture 3 : Josiane Barthelay et Anne Viel. Tout l'administratif dans ce véhicule, sans elles nous ne franchirons aucune frontière.

• Voiture 25 : Patrick Burnolle et Jean-Charles Varin. A eux deux, ils transportent tous les brancards qui équiperont les véhicules à l'arrivée. Trop forts !

Le contournement de Valence en raison des inondations s'est avéré très difficile. Autoroutes coupées, voies saturées et peu de solutions possibles. Nous avons donc, au fil des tours de piste autour de la ville, admiré 3 fois dans un sens et une fois dans l'autre le parc des expositions de la Feria Valencia.

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Après plus de 2 h de bouchons dans Valence, pique-nique improvisé sur un terrain vague, mais à proximité d'une station service. Tout le sud-est de l'Espagne étant sinistré, le staff collecte les informations nécessaires à la suite du parcours. Pendant ce temps, on s'occupe....ou on récupère......

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14 h 50, tout le monde repart. La décision est prise de changer d'itinéraire et de rejoindre le sud par l'intérieur du pays. Ça rallonge, mais c'est plus sûr.

La distribution de la soupe du soir incombe en général à l'équipage qui s'est fait remarqué dans la journée...pas toujours à bon escient...Hier soir, mardi, le sort avait désigné nos chefs, Pierre et Gilbert. Allez savoir pourquoi ? Peut-être une mauvaise indication de direction ? Ce soir, ce sera le tour de Yannick et Marien. Mais qu'ont-ils bien pu faire pour mériter cela ? Une histoire de tôle ?

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L'équipage du jour :

Nous aurions dû vous présenter l'équipage de la voiture N°2, mais celui-ci a été particulièrement occupé aujourd'hui par l'étude des cartes routières et les traductions en espagnol ...... Ce n'est que partie remise.

En vedette, le véhicule 26, le camion cuisine. Mais ne demandez pas à leurs conducteurs de vous préparer le repas, ils sont mécaniciens.... Jean-Christophe Durand et Jean Caillard.

Départ au lever du jour. La nuit a été sereine. Pas de pluie sur notre campement. Tout le monde est en forme. Nous aurons quelques déviations aujourd'hui pour éviter les inondations autour de Valence. Le moral est bon même si le ciel est bien gris. Rv ce soir pour le compte-rendu de la journée.

Le soleil est revenu. Toutes les chaussures n’ont pas séché, mais le moral est au beau fixe pour reprendre la route. Le trajet sur autoroute pour traverser l’Espagne ne présente pas un intérêt touristique extraordinaire : circulation dense, beaucoup de poids lourds….

Arrêt ravitaillement carburant à la Jonqueiras, bouchon garanti à la station.

Pause pique-nique sur un parking. Notre installation suscite la curiosité des routiers de passage.

En fin d’après-midi, arrivée au camping de Cambrils. Atelier montage de tentes.

Présentation des 2  équipages du jour :

• Voiture 1

Pierre Miele (Président de l’association) et Gilbert Cambe (Chef de convoi).

Les chefs,  à ce titre, ont la plus grosse CB pour pouvoir communiquer avec tout le convoi ….quand ça fonctionne….

• Voiture 27, la voiture Balai

Claude Fournier et Pascal Gabilly

Le camion atelier, toujours le dernier, joue les bons samaritains. Personne derrière lui, qu’elle qu’en soit la raison.