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Lundi 11 novembre 2024 – Nouakchott/St Louis.

Moustiques, mélodies religieuses, klaxons et bruits de circulation, tout était au rendez-vous pour nous assurer un réveil matinal. La sortie de Nouakchott un lundi matin, en plein démarrage d’activité, a relevé du rodéo. Nous sommes bien les seuls à utiliser les clignotants ! Mais tout le monde en est sorti indemne, véhicules et convoyeurs, même si ces derniers ont eu besoin de faire redescendre le stress dès le calme du désert retrouvé.

Nous roulons en accordéon, stoppés régulièrement par les nombreux contrôles de police, gendarmerie, douane, mais aussi par les troupeaux de vaches et de mules à l’instinct suicidaire.

Le désert est devenu verdoyant. Merci les pluies diluviennes de l’hivernage. On pourrait presque se croire dans nos campagnes méditerranéennes.

L’habitat est beaucoup plus dense qu’au nord du pays et de nombreux enfants nous saluent sur notre passage.

Nous arrivons enfin au passage redouté ou attendu, c’est selon l’appréciation de chacun : la digue jusqu’au poste frontière de Diama. 35 kms de piste, plus ou moins carrossable, souvent moins que plus, avec des ornières dignes des plus grands chantiers.

Au milieu de cette poussière de sable qui envahit narines, bouches et habitacles, de magnifiques vols de pélicans surveillent, dans un ballet bien orchestré, l’avancée poussive de notre convoi.

Nous croisons aussi quelques phacochères, de petits crocodiles, des oiseaux insolites. Même si le paysage est splendide, nous accueillons tous avec joie et soulagement la fin de ce périple. Il fait 43 degrés. Nous aurons mis au total 2h30 pour couvrir la totalité de la piste.

Le poste frontière nous réserve les mêmes surprises que les précédents. Josiane une fois de plus collecte nos passeports dans son petit carton. Tandis que Bernard s’initie au commerce du change en FCFA auprès des « touristes » dans la file….

Comme d’habitude, l’attente est longue et chacun se rafraîchit comme il peut.

19 h 15. La nuit est tombée. Nous sommes toujours au poste de douane de Diama, mais côté sénégalais. L’ombre de Tanger Med plane …..on patiente, on patiente…..

21 h . On dirait vraiment que l’histoire se répète. Notre passage est conditionné par la délivrance d’une autorisation spéciale inattendue, qui arrivera, depuis St Louis, en taxi s’il vous plaît….. mais cela va prendre un certain temps. Alors on installe la cuisine et les tables sur le parking de la douane. On commence à avoir nos habitudes.

Déguster de la langue de bœuf sauce piquante au nez et à la barbe des douaniers, on ne l’avait pas encore fait. Et tout cela dans un « décor de rêve »….

Nous léverons le camp après le repas, direction le camping de Zebrabar. Un endroit paradisiaque,dans le parc naturel de la langue de barbarie. Mardi, journée de repos, lessive, détente, visite de St louis pour certains, baignade pour d’autres, on reprendra la route mercredi.

Histoire de ne pas s’ennuyer, encore une opération « sortir un camion du sable »……la douche est proche heureusement.


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LES MESSAGES RECENTS

  1. Les choses sérieuses se précisent vous voilà proche du but bravo à tous..Nous vous rejoindrons plus tard que prévu car en plus de la grève qui finalement après beaucoup d incertitude ne devrait pas trop modifier nos vols selon les dernières info c est air senegal qui s en mêle et retardé notre vol pour nous faire arriver à 21h seulement à Cap Skirring!!@

  2. Quelle surprise de rencontrer Abdoul.
    J’avais cherché à la contacter en 2020/2022 et « on » (je ne sais plus qui…) m’avait dit qu’il était décédé.
    Sur les photos j’ai l’impression qu’il n’a pas changé.
    C’est le même avec son turban.
    Bernard et Cyril devaient être surpris.
    Bonne continuation.
    Vous êtes maintenant au Sénégal 👏.
    Gérard

  3. Ce matin 4° dans mon village iserois… J’ai remis la polaire et je me réchauffe aux images de sable et de dunes. Merci au photographe! Bonne route en ce mercredi matin.

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