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Samedi 9 novembre 2024 – Bir Gandouz/Nouadhibou

Quelle nuit réparatrice ! Un lit, une douche, et les convoyeurs sont sur pied pour de nouvelles aventures. L’estomac bien rempli par un solide petit déjeuner pris à l’hôtel, nous reprenons la route, direction la frontière, d’abord marocaine, puis mauritanienne.

Le long de la route, nous observons le même spectacle que les jours précédents : Si nous avions ramassé tous les squelettes de pneus éclatés depuis Laayoune, nous aurions eu largement de quoi alimenter une usine de recyclage…..

A propos de recyclage, notre convoi se veut aussi éco-responsable. Les bouteilles d’eau minérale fournies par l’entreprise de Laqueuille sont systématiquement compactées. Nous avons tous dans nos voitures des fac similés des compressions de César. Comment allons-nous expliquer cela aux douaniers ? Trafic d’art brut ?

A l’exception de 2 véhicules militaires, nous n’avons croisé personne jusqu’à la douane (80 kms), et pour cause, le poste de douane marocaine n’ouvre qu’à 9h. A 8 h 18, nous prenons place dans la file d’attente.

Profiter de l’attente pour se ressourcer……

A 11 h 45, nous franchissons enfin la frontière marocaine. Grosse surprise. Cette attente n’était pas programmée car le passage s’avérait beaucoup plus simple auparavant. Mais nous savons tous prendre les choses avec philosophie et abordons le « no man’s land » jusqu’à la prochaine douane, l’entrée en Mauritanie, avec un moral à toute épreuve. Cette zone, qui s’étend sur un peu plus de 2 kms n’a rien d’un site touristique et n’incite pas à la promenade.

Depuis 2022, le poste de douane mauritanien s’est refait une beauté : peinture fraîche blanche et bleue, drapeaux rutilants et une salle d’attente pour les visas presque climatisée. La procédure aussi s’est perfectionnée. A peine plus de deux heures. Un record !

Nous allons pouvoir pénétrez sur le territoire mauritanien.

N’importe quel siège fait l’affaire quand il faut patienter…..

16 h 20. Notre optimisme a été douché (au sens propre comme au figuré. Il fait 40 degrés) quand nous avons compris qu’il y avait encore un poste de police à franchir…..et 1 h après notre sortie de la douane, nous grillons toujours dans les voitures. L’avantage (car il faut bien rester positif), c’est que nous pouvons encore profiter de la couverture WiFi marocaine…….

Enfin, nous avons pu franchir le poste frontière, direction Nouadhibou. Nous retrouvons le désert, mais il est bien mauritanien !  La dernière portion de route se déroule sans encombre jusqu’à notre installation dans l’enceinte de la mission catholique locale.

Plein feux sur Mr Projecteur

Quel que soit le lieu, Pascal nous apporte la lumière. Chaque soir, il installe le mât qui permettra à l’équipe cuisine de préparer le repas, et à tous de savourer, et pas seulement avec les papilles, les mets délicieux. Qui parmi vous a déjà dégusté un couscous royal, suivi d’un nougat glacé au coulis de myrtilles en plein désert ? Tout cela mérite bien les feux d’un projecteur.

Les équipages du jour :

Voiture 16 : Philippe Pinet des Echos et Jonathan Cheynet (notre benjamin, service civique de La Guilde)

Tous deux pilotent un véhicule 5 places financé par l’association « Les Mains Ouvertes » de Gerzat (banlieue de Clermont-Ferrand). Une antenne de cette structure se trouve à Warang, au sud de M’Bour, et c’est là que ce véhicule sera laissé, normalement le mercredi 13 novembre, où il assurera le transport des personnels.

Voiture 11 : Anne-Claude Henriot (le blog) et Marie-Claire Sorlier (service civique sous le parrainage de La Guilde)

La voiture 11 a été préparée par les jeunes en formation à la Maison Familiale Rurale de Saint-André-le-Gaz.


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LES MESSAGES RECENTS

  1. Bravo Philippe et Jonathan,
    Nous sommes impatients de vous accueillir à Warang mercredi prochain.
    Bonne route !
    Patrick Saillant

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