En France, c’est le retour en classe pour les écoliers et nous avons une pensée pour ceux qui suivent ce blog, en particulier les écoles de Menat et de Saint Eloy les Mines.
Ici, après une bonne nuit de sommeil, tous les convoyeurs ont pu profiter d’une grasse matinée ensoleillée, propice au décapage des tentes, des bâches, des véhicules, du linge et des corps. C’est donc toute belle, toute propre, comme un sou neuf, que la caravane a repris la route.
Le parcours entre Essaouira et Agadir nous a offert des paysages grandioses, très vallonnés et tortueux, à travers un Maroc authentique. Bergers et leurs troupeaux de moutons noirs et de chèvres, ânes bêtes de somme transportant les marchandises jusqu’au marché voisin envahissant les rues animées des villages.
Le long de la côte, les troupeaux de dromadaires restent indifférents devant le défilé des voitures.
Le pique-nique de midi s’est déroulé devant un décor de carte postale, face à un spot de surf. Le soleil cogne fort et les lessives pas totalement remises de l’humidité nocturne ont fini de sécher dans un air vivifiant.
Plus nous approchons d’Agadir, plus les activités touristiques prennent le dessus : résidences de standing, plages, golf, skate-park, quads…..
Dire que la traversée d’Agadir a été simple serait un euphémisme. La circulation dense et l’interprétation locale des règles du code de la route nous ont contraints à une vigilance accrue. Il y a bien eu quelques délestages parmi les voitures, mais personne ne s’est laissé impressionner par cette situation, en conducteurs aguerris. Tous les équipages ont de nouveau répondu présents, dans l’ordre, avant de repartir en direction de Tizmit. Nous retrouvons des paysages quasi désertiques, de toute beauté.
Les derniers kilomètres se dérouleront sous un ciel enflammé magnifique.
Et si nous parlions cuisine ?
Non, ne vous attendez pas à une chronique gastronomique sur la cuisine marocaine. Le convoi fonctionne essentiellement en autonomie. Alimenter trois fois par jour 54 personnes, cela ne s’improvise pas. Aux manettes, Bernard et Cyril gèrent ce poste de mains de maîtres, aidés par Alexandra, Marie-France et Bernadette.
Bien avant le départ, ils ont préparé de quoi faire frétiller nos papilles ; Leur devise : « Faire plaisir tout le temps, quelles que soient les circonstances». Et en cela, ils réussissent parfaitement. En une semaine nous avons pu apprécier, entre autres, paella, bœuf bourguignon, lasagnes, saumon, blanquette de veau, fabrication maison évidemment. Et pour accomplir ces prouesses, ce ne sont pas moins de 400 kg de viande ou poissons qui ont été congelés, déjà cuisinés le plus souvent, et stockés dans le camion cuisine équipé d’un groupe électrogène. Les desserts sont aussi au programme : fondant au chocolat, crème brûlée, mousse au chocolat, tarte tropézienne, etc, etc…
Quand c’est possible, l’approvisionnement local vient pimenter les menus. Hier soir, soupe maison préparée sur place avec potiron, patates douces et herbes aromatiques du cru, le tout acheté sur le trajet. Un régal !
Bref, vous l’aurez compris, tout peut arriver sur la RSA, tant que le camion cuisine et son équipe sont en vue, le moral des troupes reste au beau fixe.
Les équipages du jour :
Voiture 7 : Véronique Mercier et Marie-Luce Garapon.
Elles jouent les vahinées, tout en sourire en permanence.
Voiture 22 : Marc Charreaux et Alain Hennequin
Une équipe mécanique : volet formation pour Marc. Alain, multitâches, excelle parait-il pour la vaisselle du soir.
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Heureuse de suivre vos aventures, si bien racontées.